Hector Berlioz nejznámější citáty
Zdroj: Smolka, Jaroslav & kol.: Dějiny umění, s. 464
„Z partitury Čarostřelce proudila zvláštní divoká vůně, jejíž rozkošná svěžest mne omamovala.“
Zdroj: Smolka, Jaroslav & kol.: Dějiny umění, s. 464.
„Některé formy jsou už příliš otřelé, než aby jich ještě mohlo být užito.“
Zdroj: Smolka, Jaroslav & kol.: Dějiny umění, s. 464.
Hector Berlioz: Citáty o lásce
Hector Berlioz: Citáty anglicky
“Time is a great teacher, but unfortunately it kills all its pupils.”
Le temps est un grand maître, dit-on; le malheur est qu'il soit un maître inhumain qui tue ses élèves.
Letter written in November 1856, published in Pierre Citron (ed.) Correspondance générale (Paris: Flammarion, 1989) vol. 5, p. 390; Paul Davies About Time: Einstein’s Unfinished Revolution (New York: Simon & Schuster, 1996) p. 214.
Vous me priez de vous dire…S'il est vrai que l'acte de foi de tout ce qui prétend aimer l'art élevé et sérieux soit celui-ci : "Il n'y a pas d'autre Dieu que Bach, et Mendelssohn est son prophète"?
"Premier Voyage en Allemagne", Quatrième lettre, p. 285
Mémoires (1870)
Un chanteur ou une cantatrice capable de chanter seize mesures seulement de bonne musique avec une voix naturelle, bien posée, sympathique, et de les chanter sans efforts, sans écarteler la phrase, sans exagérer jusqu'à la charge les accents, sans platitude, sans afféterie, sans mièvreries, sans fautes de français, sans liaisons dangereuses, sans hiatus, sans insolentes modifications du texte, sans transposition, sans hoquets, sans aboiements, sans chevrotements, sans intonations fausses, sans faire boiter le rhythme, sans ridicules ornements, sans nauséabondes appogiatures, de manière enfin que la période écrite par le compositeur devienne compréhensible, et reste tout simplement ce qu'il l'a faite, est un oiseau rare, très-rare, excessivement rare.
À travers chants, ch. 8 http://www.hberlioz.com/Writings/ATC08.htm; Elizabeth Csicsery-Rónay (trans.) The Art of Music and Other Essays (Bloomington: Indiana University Press, 1994) p. 69.
“Instrumentation is to music precisely what color is to painting.”
Cette face de l’instrumentation est exactement, en musique, ce que le coloris est en peinture.
A travers chants (1862), ch. 1 http://www.hberlioz.com/Writings/ATC01.htm; Elizabeth Csicsery-Rónay (trans.) The Art of Music and Other Essays (Bloomington: Indiana University Press, 1994) p. 5.
Pauvres diables!... D'où sortent ces malheureux êtres ?... À quel Montfaucon vont-ils mourir ?... Que leur octroie la munificence municipale pour nettoyer (ou salir) ainsi le pavé de Paris ?... À quel âge les envoie-t-on à l'équarrissage ?... Que fait-on de leurs os ? (leur peau n'est bonne à rien.)
Les Grotesques de la Musique (Paris: A. Bourdilliat, 1859) p. 89; Alastair Bruce (trans.) The Musical Madhouse (Rochester, NY: University of Rochester Press, 2003) pp. 54-56.
Of critics
C'est la vraie voix féminine de l'orchestre, voix passionnée et chaste en même temps, déchirante et douce, qui pleure et crie et se lamente, ou chante et prie et rêve, ou éclate en accents joyeux, comme nulle autre pourrait le faire.
Grand Traité d'Instrumentation et d'Orchestration Modernes (1844) http://www.hberlioz.com/Scores/BerliozTraite.html#Violon; Mary Cowden Clarke (trans.) A Treatise upon Modern Instrumentation and Orchestration (London: J. Alfred Novello, 1856) p. 25.
Of the violin.
Shakespeare, en tombant ainsi sur moi à l'improviste, me foudroya. Son éclair, en m'ouvrant le ciel de l'art avec un fracas sublime, m'en illumina les plus lointaines profondeurs. Je reconnus la vraie grandeur, la vraie beauté, la vraie vérité dramatiques.
Zdroj: Mémoires (1870), Ch. 18, p. 66
L'auteur de ce Prophète a non seulement le bonheur d'avoir du talent, mais aussi le talent d'avoir du bonheur.
Les soirées de l'orchestre (1852), ch. 5 http://www.hberlioz.com/Writings/SO05.htm; Jacques Barzun (trans.) Evenings with the Orchestra (Chicago: University of Chicago Press, 1999) p. 62.
Je ne puis m'empêcher de rendre grâces au hasard qui m'a mis dans la nécessité de parvenir à composer silencieusement et librement, en me garantissant ainsi de la tyrannie des habitudes des doigts, si dangereuses pour la pensée.
On being unable to master the piano.
Zdroj: Mémoires (1870), Ch. 4, p. 14