Charles Baudelaire nejznámější citáty
Charles Baudelaire: Citáty o lásce
Charles Baudelaire: Citáty o ženách

„Žena je něžnější než květ, ale tvrdší než kámen.“
Zdroj: Maminka 2007, čís. 11. Praha: Adore. 49 s. ISSN 1213-5100.
Charles Baudelaire citáty a výroky

Zdroj: Le Goff, Jacques, Jacques Le Goff, Paměť a dějiny, Argo, Praha, 2007, 978-80-7203-862-6, 59
„Kdo chce mít svůdnou Evu a zároveň dobrou hospodyni, stěží se vyhne bigamii.“
Zdroj: Reader's Digest Výběr, únor 2009, čís. 2. Praha: Reader's Digest-Výběr s.r.o. ISSN 1210-7077.
„Jediná svrchovaná rozkoš lásky tkví v jistotě, že konáme zlo.“
Zdroj: Sviták, Ivan, Jan Bernat, Moderní Eros, Listopad, Praha, 1990, 122, I. Děvčátko s červenou mašlí, 7
Charles Baudelaire: Citáty anglicky
“The study of beauty is a duel in which the artist cries out in terror before being defeated.”
L'étude du beau est un duel où l'artiste crie de frayeur avant d'être vaincu.
III: "Le Confiteor de l'artiste" http://fr.wikisource.org/wiki/Petits_Po%C3%A8mes_en_prose_-_III._Le_Confiteor_de_l%27artiste
Le Spleen de Paris (1862)
Zdroj: Twenty Prose Poems
L'observateur est un prince qui jouit partout de son incognito. L'amateur de la vie fait du monde sa famille, comme l'amateur du beau sexe compose sa famille de toutes les beautés trouvées, trouvables et introuvables; comme l'amateur de tableaux vit dans une société enchantée de rêves peints sur toile.
III: "L'artiste, homme du monde, homme des foules et enfant"
Le peintre de la vie moderne (1863)
Il y a dans tout homme, à toute heure, deux postulations simultanées, l'une vers Dieu, l'autre vers Satan.
Journaux intimes (1864–1867; published 1887), Mon cœur mis à nu (1864)
“The act of love strongly resembles torture or surgery.”
L’amour ressemblait fort à une torture ou à une opération chirurgicale.
III http://fr.wikisource.org/wiki/Fus%C3%A9es#III
Journaux intimes (1864–1867; published 1887), Fusées (1867)
“There, all is order and beauty only,
Splendor, peace, and pleasure.”
Là, tout n’est qu’ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.
"L'Invitation au Voyage" [Invitation to the Voyage] http://fr.wikisource.org/wiki/L%E2%80%99Invitation_au_voyage_%28Les_Fleurs_du_mal%29
Les fleurs du mal (Flowers of Evil) (1857)
Tout ce qui plaît a une raison de plaire, et mépriser les attroupements de ceux qui s'égarent n'est pas le moyen de les ramener où ils devraient être.
"Quelques mots d'introduction," Salon de 1845 (May 1845) http://fr.wikisource.org/wiki/Salon_de_1845_%28Curiosit%C3%A9s_esth%C3%A9tiques%29#Quelques_mots_d.E2.80.99introduction
C'est à la fois par la poésie et à travers la poésie, par et à travers la musique, que l'âme entrevoit les splendeurs situées derrière le tombeau; et, quand un poème exquis amène les larmes au bord des yeux, ces larmes ne sont pas la preuve d'un excès de jouissance, elles sont bien plutôt le témoignage d'une mélancolie irritée, d'une postulation des nerfs, d'une nature exilée dans l'imparfait et qui voudrait s'emparer immédiatement, sur cette terre même, d'un paradis révélé.
XI: "Notes nouvelles sur Edgar Poe III," IV
L'art romantique (1869)
<p>Ô toi, le plus savant et le plus beau des Anges,
Dieu trahi par le sort et privé de louanges,</p><p>Ô Satan, prends pitié de ma longue misère!</p><p>Ô Prince de l'exil, à qui l'on a fait tort
Et qui, vaincu, toujours te redresses plus fort,</p><p>Ô Satan, prends pitié de ma longue misère!</p><p>Toi qui sais tout, grand roi des choses souterraines,
Guérisseur familier des angoisses humaines,</p><p>Ô Satan, prends pitié de ma longue misère!</p><p>Toi qui, même aux lépreux, aux parias maudits,
Enseignes par l'amour le goût du Paradis,</p><p>Ô Satan, prends pitié de ma longue misère!
"Les Litanies de Satan" [Litanies of Satan] http://fr.wikisource.org/wiki/Les_Litanies_de_Satan
Les fleurs du mal (Flowers of Evil) (1857)
Hélas! les vices de l’homme, si pleins d’horreur qu’on les suppose, contiennent la preuve (quand ce ne serait que leur infinie expansion!) de son goût de l’infini.
"Le poème du haschisch," I: Le goût de l’infini http://fr.wikisource.org/wiki/Les_Paradis_artificiels_-_I
Les paradis artificiels (1860)
“Soon we will plunge into the cold darkness;
Farewell, vivid brightness of our too-short summers!”
Bientôt nous plongerons dans les froides ténèbres;
Adieu, vive clarté de nos étés trop courts!
"Chant d'Automne" [Song of Autumn] http://fr.wikisource.org/wiki/Chant_d%E2%80%99automne
Les fleurs du mal (Flowers of Evil) (1857)
“Everything, alas, is an abyss, — actions, desires, dreams,
Words!”
Hélas! tout est abîme, — action, désir, rêve,
Parole!
"Le Gouffre" [The Abyss], Nouvelles Fleurs du Mal (1862) http://fr.wikisource.org/wiki/Le_Gouffre
Je ne conçois guère (mon cerveau serait-il un miroir ensorcelé?) un type de Beauté où il n'y ait du Malheur. Appuyé sur — d'autres diraient: obsédé par — ces idées, on conçoit qu'il me serait difficile de en pas conclure que le plus parfait type de Beauté virile est Satan, — à la manière de Milton.
XVI http://fr.wikisource.org/wiki/Fus%C3%A9es#XVI
Journaux intimes (1864–1867; published 1887), Fusées (1867)
“One can only forget about time by making use of it.”
On ne peut oublier le temps qu'en s'en servant.
Journaux intimes (1864–1867; published 1887), Mon cœur mis à nu (1864)
Un soir, l'âme du vin chantait dans les bouteilles:
"Homme, vers toi je pousse, ô cher déshérité,
Sous ma prison de verre et mes cires vermeilles."
"L'Âme du Vin" [The Soul of Wine] http://fr.wikisource.org/wiki/L%E2%80%99%C3%82me_du_vin
Les fleurs du mal (Flowers of Evil) (1857)
“What is intoxicating about bad taste is the aristocratic pleasure of offensiveness.”
Ce qu'il y a d'enivrant dans le mauvais goût, c'est le plaisir aristocratique de déplaire.
XVIII http://fr.wikisource.org/wiki/Fus%C3%A9es#XVIII
Journaux intimes (1864–1867; published 1887), Fusées (1867)
<p>C'est par le malentendu universel que tout le monde s'accorde.</p><p>Car si, par malheur, on se comprenait, on ne pourrait jamais s'accorder.</p>
Journaux intimes (1864–1867; published 1887), Mon cœur mis à nu (1864)
“We have psychologized like the insane, who aggravate their madness in struggling to understand it.”
Nous avons psychologisé comme les fous, qui augmentent leur folie en s’efforçant de la comprendre.
"La Fanfarlo" (1847) http://fr.wikisource.org/wiki/La_Fanfarlo
“To love intelligent women is the pleasure of a pederast.”
Aimer les femmes intelligentes est un plaisir de pédéraste.
VI http://fr.wikisource.org/wiki/Fus%C3%A9es#VI
Journaux intimes (1864–1867; published 1887), Fusées (1867)
On n'est jamais excusable d'être méchant, mais il y a quelque mérite à savoir qu'on l'est; et le plus irréparable des vices est de faire le mal par bêtise.
XXVIII: "La Fausse Monnaie"
Le Spleen de Paris (1862)
Le mot littérature de décadence implique qu'il y a une échelle de littératures, une vagissante, une puérile, une adolescente, etc. Ce terme, veux-je dire, suppose quelque chose de fatal et de providentiel, comme un décret inéluctable; et il est tout à fait injuste de nous reprocher d'accomplir la loi mystérieuse. Tout ce que je puis comprendre dans la parole académique, c'est qu'il est honteux d'obéir à cette loi avec plaisir, et que nous sommes coupables de nous réjouir dans notre destinée.
XI: "Notes nouvelles sur Edgar Poe III," I http://fr.wikisource.org/wiki/Edgar_Poe_III._Notes_nouvelles_sur_Edgar_Poe_%28L%E2%80%99Art_romantique%29#I
L'art romantique (1869)
“Women do not know how to separate the soul from the body.”
La femme ne sait pas séparer l'âme du corps.
Journaux intimes (1864–1867; published 1887), Mon cœur mis à nu (1864)
“The finest trick of the devil is to persuade you that he does not exist.”
La plus belle des ruses du diable est de vous persuader qu'il n'existe pas.
XXIX: "Le Joueur généreux"; The devil describes having heard this statement made by a Parisian preacher
Paraphrased in The Usual Suspects as "The greatest trick the Devil ever pulled was convincing the world he didn't exist."
Le Spleen de Paris (1862)
“To be a serviceable man has always seemed to me something quite repulsive.”
Être un homme utile m'a paru toujours quelque chose de bien hideux.
Journaux intimes (1864–1867; published 1887), Mon cœur mis à nu (1864)